Devenir correctrice n’est pas un rêve de petite fille. Si je jouais à « faire la dictée » à mes peluches étant enfant, c’était parce que je rêvais de devenir maîtresse d’école.
À l’âge de 26 ans, j’ai d’ailleurs réalisé ce rêve. Il m’a comblée pendant quelques années, jusqu’au jour où j’ai eu envie d’autre chose. Je suis devenue, un peu par hasard et surtout grâce à un blog parental que j’alimentais de mes anecdotes de jeune maman, rédactrice et Community manager. J’écrivais des posts sur les réseaux sociaux, des articles pour des sites et des magazines, puis des guides parentaux ou de développement personnel.
Et puis un jour, j’ai mis le point final à un premier roman, et à un autre. J’ai, par le biais de mes écrits pour les guides, pris conscience du travail colossal des correcteurs.
C’est pendant le premier confinement, en mai 2020, que l’idée de suivre une formation de correctrice a germé dans mon esprit. À l’époque, je corrigeais volontiers et avec un immense plaisir les manuscrits de mes amis. Je faisais part de ce bonheur que me procurait un texte revu et corrigé quand je me suis dit : « et s’il existait une formation pour m’aider à évoluer ? » Deux heures plus tard, je m’inscrivais au certificat Voltaire. Une semaine après, j’étais inscrite à une formation de correctrice-relectrice au centre d’écriture et de communication.
J’ai obtenu le score (gratifiant !) de 1000/1000 au certificat Voltaire, ainsi que mon diplôme de correctrice.
Le lendemain, je signais mon premier contrat de correction pour un roman.
Chance, persévérance, motivation ? Un peu de tout cela, sans aucun doute.
Aujourd’hui, je refuse de me reposer sur mes lauriers, et entame la préparation de la Certification Le Robert, tout en me renseignant sur des formations de perfectionnement. Je sais qu’une bonne orthographe nécessite un entraînement régulier. Je sais qu’on n’a jamais fini d’apprendre. Et ça tombe bien, puisque j’adore ça !
J’aimerais faire de cet espace une vitrine pour mon activité, mais aussi un lieu bienveillant de partage autour des mots, et une façon de parler des formations qui existent. Je ne promets pas une grande régularité dans les articles, mais je vais tenter de l’alimenter dès que possible !